Un détecteur de mensonge contre la fraude aux allocations

Publié le par Dilde Bric

Imperturbable, Keith Brace-John n'a pas cillé. Il est resté d'une grande politesse. Pourtant, cet employé municipal de la commune de Harrow, dans le nord de Londres, vient d'entendre, dans ses oreillettes, une succession de bips qui lui indiquent que son interlocuteur au téléphone est probablement en train de lui mentir. Et sur son écran d'ordinateur, la mention "risk indicated" s'est affichée en gros pour lui signifier le même message.






Ce lundi 15 décembre, comme chaque jour, M. Brace-John a appelé une dizaine d'habitants de Harrow qui touchent des allocations logement pour les passer au détecteur de mensonge. Le système est simple : la conversation téléphonique est reliée à un ordinateur qui analyse la voix de l'allocataire au début de la conversation, avant que les questions précises lui soient posées, et qui, par la suite, détecte toute anomalie. Que l'interlocuteur bafouille ou mette du temps à répondre, que la fréquence de sa voix s'écarte de sa norme, et le logiciel élaboré par l'entreprise Capita souligne le mensonge qui peut se cacher dans cet écart langagier.



 

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